changement d'adresse ; retrouvez moi au http://gilleslanier.blogspot.com/
à bientôt
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à bientôt
Un article dans Libération un autre dans Le Monde sur l'avenir de la Fnac. Clairement le problème n'est pas le même suivant qu'on se place dans la peau de PPR ou de la Fnac.
Depuis quelques années PPR cherche à rendre la Fnac plus rentable. Pour atteindre cet objectif, il lui a fallu ramener les ratios de gestion de la Fnac au plus près de ceux des enseignes classiques. En clair ; offre moins profonde, pression sur les achats, priorité aux produits à forte rotation, abandon des avantages pour tous les clients etc. Malgré tous ces réajustements, la Fnac qui doit affronter les crises comme les autres n'atteint pas les niveaux de résultat que souhaite son actionnaire principal qui cherche à la vendre.
En revanche l'enseigne perd peu à peu ce qui l'a longtemps distinguée parmi les autres enseignes de distribution, au point que sa concurrence "naturelle" résiste bien (la librairie), ou qu'une nouvelle se développe (les espaces Leclerc ou les disquaires indépendants sur Paris comme le rapportait Le Parisien récemment).
Le Monde souligne que, les temps étant difficiles, la vente n'est pas à l'aube d'être conclue. La question qui se pose et que j'ai déjà évoquée ici reste donc celle de la Fnac dans le court terme.
la question est donc celle-là : comment gérer l'attente d'une vente prochaine (et donc maintenir une rentabilité attractive) tout en faisant face au développement de la concurrence (qui implique des investissements) ?
L'expérience des premiers échanges avec Google a fait prendre conscience aux acteurs de la chaîne du livre en France qu'aucune barrière de protection n'est suffisamment solide pour résister à tous les assauts. En exploitant des innovations technologiques, des acteurs industriels aux moyens financiers colossaux imposent des pratiques nouvelles et déstabilisent les marchés les plus solides.
Sur le modèle d'Apple, Amazon, après s'être imposer sur le marché de la vente de livres en ligne, cherche à s'imposer sur celui du livre numérique avec le Kindle. Apple qui doit mesurer que le marché de la musique n'est pas extensible à l'infini, se devait d'investir le marché du livre avec l'iPad même si les premiers échos disent qu'il est accueilli un peu fraichement sur le marché américain. La guerre des prix que vont se livrer ces deux géants n'est donc pas une bonne nouvelle même si, pour le moment, elle se déroule loin de chez nous.Le temps est souvent un élément précieux pour s'imposer sur un marché. Si on décide de se lancer après que des leaders solides se sont imposés (Amazon et la fnac se partagent aujourd'hui 90% des achats en ligne de livres), il faut être innovant (dans l'offre, le service, la communication) et pas trop exigeant sur le retour sur investissement à court et moyen terme.
Après dix ans de retard sur la mise en place d'un portail de la librairie (annoncé pour la fin de l'année), et à l'heure où éditeurs et distributeurs discutent toujours des modalités de la mise en place d'outils qui permettraient une commercialisation optimale du livre numérique, à défaut d'une prise de décision rapide, il reste à souhaiter une véritable prise en compte de ces paramètres.
A ceux qui pensent encore que la loi Lang sur le prix unique du livre est un rempart infranchissable, la proposition faite par Amazon aux auteurs doit sonner comme un coup de canon à leurs oreilles. Il suffit de changer de support et la loi devient caduque. Bien sûr, le poids du livre numérique est quasiment nul en France dans le CA des éditeurs et les libraires ont bien d'autres soucis (prix des baux, concurrence des grandes surfaces et des plates-formes de vente en ligne...). Il l'était aussi dans le CA des éditeurs de disques quand Apple s'est invité sur le marché.
Plus largement, on voit bien comment le pouvoir de fixation des prix peut rapidement passer des mains de l'éditeur à celui des fabricants de supports et plates-formes de distribution. Cette nouvelle donne déstabilise les acteurs en place et les pratiques en cours. Pourquoi pas. Encore faut-il s'y préparer pour éviter les catastrophes industrielles.
deuxième partie de l'itw de dan o'brien avec cette fois l'accent mis sur la relation avec les fans.
sur le P2P & file-sharing : "it's the hot potatoe of the moment isn't it ?"
sur l'industrie du disque : "si on en est là aujourd'hui c'est parce que l'industrie du disque a trainé les pieds avant d'aborder le numérique"
toujours sur la situation aujourd'hui : "it's an analog business model in a digital aera"
sur les business modèles de demain, vous pouvez vous replonger dans l'intervention de Seth Godin que j'avais présentée ici
sur le même sujet, l'itw de brian message le manager de radiohead, l'année dernière au midem
c'est le titre de l'article du Figaro publié il y a deux jours et dans lequel Arnaud Noury le PDG d'Hachette Livre déclare qu'il faut faut une plateforme unique pour ne pas laisser le champ libre à Apple.
Si d'un point de vue de marché on ne peut qu'applaudir cette déclaration, on peut dans le même temps se demander pourquoi il n'y a toujours pas de réalité derrière cette déclaration pleine de bon sens et combien de temps faudra t-il pour qu'elle devienne concrête ?
Les résultats d'un sondage d'ActuSF sur les habitudes de consommation des amateurs de SF. Une confirmation, les amateurs de SF lisent beaucoup !
Dan O'Brien, le guitariste de Radiohead revient sur les raisons qui a poussé le groupe à commercialiser/offrir lui-même l'album In Rainbows.
À voir sur le site du Midem en anglais non sous titré.
Dan O'Brien,
Amazon a vendu plus de livres numériques que de livres papier à Noël
Amazon.com a annoncé le 26 décembre avoir vendu pour la première fois, jour de Noël, plus d'exemplaires de livres numériques que de livres papier. "Le Kindle est devenu l'article le plus offert de l'histoire d'Amazon. Le jour de Noël, pour la première fois, les clients ont acheté plus de livres pour le Kindle que de livres papier", a annoncé le groupe dans un communiqué. Le catalogue du Kindle comprend 390 000 titres en très grande majorité en anglais. Mais Amazon n'a pas précisé combien il en avait écoulé, indiquant seulement que du 15 novembre au 19 décembre, le Kindle avait été l'article le plus commandé dans la catégorie électronique, devant le baladeur iPod Touch. Amazon a indiqué avoir effectué des livraisons dans 178 pays. Le jour le plus actif de l'année a été le 14 décembre, avec 9,5 millions de commandes dans le monde.
Dans cet article, le chiffre le plus important est celui du nombre de titres disponibles qui illustre clairement que dans les industries culturelles (industries de l'offre par excellence), l'offre doit être la plus riche possible, et que c'est la richesse de cette offre qui permet de penser de nouveaux moyens de la commercialiser.
Mais sur des marchés où des centaines de milliers de titres sont disponibles, le problème de l'aide au choix reste entier et deviendra même la question centrale des années à venir. Ce qui est vrai pour les distributeurs l'est également pour les éditeurs qui, s'ils n'accordent pas toute l'attention nécessaire à ce problème, se retrouveront condamnés à devoir courir après des nouveautés en espérant qu'elles se transforment très rapidement en poules aux oeufs d'or. Une course épuisante comme celle de On achève bien les chevaux, et dont seuls les arbitres sont certains de sortir vainqueurs.
Dans un article publié hier, La Dépêche révèle que, selon une enquête de Q&A Research & Consultancy trois enseignes avaient été primées chacune dans une catégorie différente; ikéa dans la catégorie décoration et grand magasin, Leclerc, dans la catégorie supermarché et la Fnac, dans la catégorie... électronique.
Sans remonter très loin dans le temps (une dizaine d'années) la musique à elle seule représentait +30% du CA de la Fnac et l'enseigne était considéré comme la première librairie de France. Bien sûr, la crise du cd et du dvd n'a pas arrangé les affaires de l'enseigne. Mais il est incontestable que c'est un choix volontaire de ses dirigeants d'alors, Denis Olivennes en tête, de faire prendre à la Fnac le virage des "contenants" plutôt que de repenser son rôle dans la vente des "contenus" et d'en accélérer la chute en réduisant la largeur et la profondeur du choix, en faisant la part belle aux opérations commerciales sans valeur éditoriale ajoutée (10 dvd pour 50€ etc.).
Si on s'arrête à l'enquête en référence, pour les français sondés cette politique est un succès. Mais est-ce que cette politique sera suffisante pour maintenir la Fnac face au pure player on line et à la puissance des comparateurs de prix? Si on en croit la décision de son actionnaire principal on peut avoir des doutes.
La vente de la Fnac n'a rien d'une surprise (lire ici) et la suite de l'histoire n'est intéressante que dans la mesure où elle va permettre aux autres acteurs de la distribution de produits culturels (éditeurs, concurrents) de repenser leur positionnement vis-à-vis de la première enseigne physique de France.
La nature du futur repreneur ne changera pas grand chose à l'affaire. Qu'il s'agisse d'un fond d'investissement ou d'un groupe de distribution, l'objectif restera le même: l'amélioration de la rentabilité de l'enseigne. On peut déjà deviner sans trop de difficultés la nature des mesures qui seront mises en place: fermeture de magasins, économie d'échelle, mutualisation d'outils logistiques dans le cas d'un repreneur issu de la distribution, rationalisation des achats, réduction du poids des stocks…
Menaces pour les uns, opportunités pour les autres.
Ce train de mesures va porter un rude coup à l'image de spécialiste qui était encore celle de la Fnac à l'aube des années 2000 dans les domaines du disque, du livre et de la vidéo.
Rappelons qu'être spécialiste implique de remplir deux conditions sine qua non. La première est d'offrir une offre large, la deuxième est de disposer d'un personnel qualifié capable de renseigner un client quel que soit l'objet de sa recherche. Deux items qui s'accordent mal avec une politique de rationalisation des achats/stocks et une politique salariale qui, à n'en pas douter, n'encouragera pas les vocations chez les spécialistes.
Les gagnants
Sans aucun doute les concurrents de la Fnac peuvent être les
grands gagnants de l'histoire, les Espaces Culturels Leclerc en tête. Avec ses
200 points de vente, il ne manque à ce
regroupement que la mise en place d'un vraie politique marketing de
l'offre pour s'inscrire un peu plus dans le paysage et proposer une vraie
alternative aux éditeurs.
Les libraires indépendants très spécialisés ou grands généralistes - comme Mollat à Bordeaux, Ombre Blanche à Toulouse – pourront eux aussi profiter de la période de "réajustement" que va traverser la Fnac.
Nul doute que dans le paysage qui se redessinera, le portail de la librairie dont on nous parle depuis cinq ans aurait été un atout majeur pour beaucoup de libraires.
Dans le disque aussi les indépendants spécialisés comme
Harmonia Mundi (43 boutiques en France) auront le champ libre pour développer leurs
points forts à travers des opérations de recrutement auprès
des déçus de "la Fnac d'avant".
Des temps difficiles pour les autres
Nul doute que le nouveau propriétaire de l'enseigne, pour
favoriser un développement des marchés porteurs, ne cherche à
rationaliser un peu plus les achats (conditions commerciales et référencement)
et le poids des stocks (quitte à renvoyer les clients sur fnac.com) sur les
marchés "secondaires". Déjà confrontés à
l'effondrement de leur marché, les éditeurs du disque (surtout les plus petits) peuvent
se préparer à de nouveaux temps difficiles, sauf à avoir mis en place des dispositifs
de promotion couplés à des outils de vente alternatifs.
Pour les éditeurs de livres, le grand nombre de points de vente permettra d'amortir la mise en place d'une politique commerciale plus rigide de la Fnac.
Pour la vidéo, on peut parier sur une accélération de la réduction des linéaires de fond au profit d'une politique de coups commerciaux (10 DVD pour 50 €...).
Scénario probable une fois le rachat effectué
1/ fermeture de cinq à dix magasins sur trois ans
2/ quelques magasins "vitrines" avec offre large et pôle d'expertise
3/ dans les magasins restants, réduction des linéaires des produits culturels et gestion du fond principalement basée sur des opérations commerciales ponctuelles.
Plus que jamais, dans un marché dont les ventes se
concentrent tous les jours un peu plus sur un petit nombre de références, la
question de l'exploitation du back catalogue va devenir cruciale pour les éditeurs de tous les secteurs.
Et les clients dans tout ça?
On peut se poser la question de la pertinence d'une régie intégrée comparée à celle d'une régie externe. Mon expérience à la tête de la régie de Nova (Radio Nova, Nova Mag) au milieu des années 90 m'amène deux trois réflexions.
1/ Dans un monde parfait, l'avantage d'une régie intégrée est de pouvoir développer des partenariats ciblés avec des annonceurs choisis. Construire une sorte de club d'annonceurs, chacun exclusif sur son secteur, et construire avec eux un univers sonore propre au territoire de marque de chacun tout en respectant le confort des auditeurs du programme. L'idée est séduisante mais je ne connais pas d'exemple réussi dans ce domaine. Généralement, les arguments avancés par les annonceurs (mais surtout leurs agences) pour expliquer leur refus étaient toujours les mêmes; cohérence de marque, coûts (rapportés à l'audience).
2/ Confier la commercialisation de son espace à une régie vous expose à ouvrir votre espace à une avalanche de spots souvent sans rapport avec votre univers. C'est parce que nous n'avons pas réussi a créer ce club "premium" sur Nova que nous avons passé des accords avec des régies qui fédéraient des radios indépendantes et qui ont ouvert l'antenne à des flots de pub qui ont pollué l'antenne (et qui la polluent toujours).
Spotify va devoir donc devoir trouver un point d'équilibre entre le confort des utilisateurs du service gratuit susceptibles de basculer sur le premium et son besoin de financement, trop de pub risquant de faire fuir les utilisateurs vers les autres services d'écoute en ligne.
Bon courage!
L'affaire Google/BNF a réveillé la filière du livre, comme si
chacun prenait soudainement conscience de l'arrivée du numérique et de sa
grande puissance de déstabilisation, voire de destruction, des modèles en
place.
En fait, le premier évènement qui a sonné l'heure des
grandes manœuvres, a certainement été le rachat de Numilog par Hachette en mai
2008. Ce rachat donnait le départ de la course à l'armement en matière de
plateformes de distribution numérique, et les principaux éditeurs ont depuis
choisi leur camp.
Avant cela, on lisait ici ou là que des études étaient lancées,
des rapports commandés, des projets en marche.
Le numérique était au cœur de toutes les conversations dans les allées du Salon du Livre en mars dernier. Son inauguration par Nathalie Kosciusko-Morizet Secrétaire d’Etat chargée de la Prospective et du Développement de l’économie numérique, en lieu et place du Ministre de la Culture, ainsi que son discours d'introduction des Assises Professionnelles du Livre, avait donné le ton, mais passés les discours et les effets d'annonce, rien de bien concret.
C'est donc bien l'annonce de l'accord entre Google et la BNF qui a emballé la machine. Depuis, pour accompagner les annonces qui sonnent comme autant de menaces suivant qu'on est éditeur ou libraire (arrivée du Kindle en Europe, création d'Eden[1], d'E-plateforme[2], arrivée de Google Edition en 2010[3], publication de la première étude sur le piratage du livre[4]), les articles et autres prises de position se succèdent à un rythme soutenu.
Dernier en date, dans son édition du samedi 31 octobre dernier Le Monde a ouvert ses colonnes à cinq acteurs du secteur du livre qui expriment des points de vue différents, voire radicalement opposés.
Antoine Gallimard, PDG des éditions Gallimard, souligne le fait que les acteurs historiques de la filière du livre et les nouveaux entrants de la filière numérique ne partagent pas les mêmes objectifs et qu'il faut donc se méfier de leur numéro de charme.
Je ne crois pas à la sincérité ni à la bienveillance de ceux
qui en ont pris l'initiative.
C'est à celui qui prendra le premier l'ascendant, en
imposant son lecteur, son format, son réseau, sa boutique, ses prix, son
moteur, sa bibliothèque.
Dans cette perspective, il est urgent que les éditeurs puissent être assurés de la maîtrise des prix et des fichiers dans l'univers numérique.
Arnaud Nourry, PDG d'Hachette Livre, plaide pour une entente
entre éditeurs et les invite à rejoindre le projet Numilog tout en étant
conscient que l'image d'Hachette fait peur.
Deux sociétés américaines, Google et Amazon, font figure de
pionnières dans ce domaine. Elles sont engagées dans une course de vitesse qui
peut leur donner, à terme, les clés d'un monopole ou d'une position dominante.
Ainsi j'ai proposé d'ouvrir le capital de Numilog, leader
français du stockage et de la commercialisation de livres numériques, à tous
les éditeurs intéressés, pour que nous puissions constituer une plateforme
commune.
Arash Derambarsh, directeur du
département politique et personnalités publiques au Cherche Midi est résolument
optimiste et milite pour le tout numérique en mettant en avant les avantages
pratiques de la dématérialisation du livre
Les éditeurs français exigent de Google le respect de la
loi, et ils ont raison. Toutefois, le livre électronique est une chance. Il
apporte une réponse pratique. En effet, le Kindle, livre électronique d'Amazon,
peut télécharger 1 500 ouvrages. Pour le cartable des étudiants, c'est une
réponse exceptionnelle. De plus, la nouvelle génération pourra beaucoup plus
facilement se familiariser avec les classiques.
Bruno Racine, président de la Bibliothèque nationale de France, défend ses positions et son partenariat avec Google
Les discussions menées par la BNF avec des partenaires
privés s'inscrivent dans le dialogue nécessaire avec les nouveaux acteurs du
numérique et ne constituent en aucun cas un renoncement à ses missions de
service public qui consistent notamment à diffuser ses fonds patrimoniaux.
Rémy Toulouse, directeur des éditions Les Prairies
ordinaires défend lui, le livre dans sa forme traditionnelle
C'est dans le livre seul, avec sa forme finie si spécifique, que la "véritable" lecture peut s'effectuer, celle qui implique attention, concentration, durée, désintérêt. Et le fameux e-book nous semble moins un livre nouveau qu'un facteur clé de sa marginalisation.
Il reste malgré tout des pistes de travail sur lesquelles
ces acteurs peuvent travailler ensemble. Encore faut-il définir des objectifs
en évitant les fausses pistes et sans perdre de vue quelques réalités.
La première est qu'Amazon et Google sont performants. Ils
ont des années d'avance, des millions d'utilisateurs qui les ont adoptés au
point d'en faire des standards,
des moyens financiers qui les placent dans une autre dimension, et sans aucun
doute bien des projets en réserve. Il ne sert donc à rien de travailler sur des
services qui viseraient à les concurrencer frontalement sans chercher à être
encore plus performant.
La deuxième est que le livre dans sa forme actuelle restera pour de nombreuses années encore la source principale de revenus de tous les acteurs de la chaîne du livre. Il faut donc penser à intégrer les points de vente dans toutes les réflexions.
La troisième est qu'un marché de best sellers, sous quelque forme que ce soit, n'est bon pour
aucun acteur de la chaîne du livre. Ni aujourd'hui ni demain. Et c'est là que
les "gros" montrent leurs faiblesses. Faire remonter des informations
en quelques secondes et les classer dans l'ordre décroissant n'est pas un signe
de pertinence. Transformer des statistiques de ventes en outils de conseil non
plus.
Une dernière chose, il ne faut pas perdre de vue l'impérieuse nécessité de faire vite.
[1] plate-forme numérique qui regroupe Flammarion, Gallimard, LaMartinière
[2] plateforme qui regroupe éditis + média participation + michel lafon, le guide michelin…
[3] voir annonce faite à Frankfurt article dans l'Obs
À sortir, l'histoire décoiffante du cinquième homme du dinosaure anglais. Tout (ou presque) est sur la couverture... On n'est pas obligé pour autant de se remettre à écouter les albums.
Le poète, romancier et critique littéraire Jérôme Leroy décrit Thierry Marignac comme faisant « partie d’une très vieille tribu littéraire, celle des écrivains dont Octave Mirbeau disait qu’ils se réveillent en colère et se couchent furieux ».
Ne passez pas à côté de ce recueil de nouvelles qui permet de redécouvrir le fulgurant 9,79", un des textes les plus fins et drôles sur les effets de la drogue dans la tête même de Ben Johnson, éphémère champion olympique du 100 m à Séoul en 1988 avant que les tests ne révèlent qu'il était plus chargé qu'un camion au départ de Rungis.
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