Un article dans Libération un autre dans Le Monde sur l'avenir de la Fnac. Clairement le problème n'est pas le même suivant qu'on se place dans la peau de PPR ou de la Fnac.
Depuis quelques années PPR cherche à rendre la Fnac plus rentable. Pour atteindre cet objectif, il lui a fallu ramener les ratios de gestion de la Fnac au plus près de ceux des enseignes classiques. En clair ; offre moins profonde, pression sur les achats, priorité aux produits à forte rotation, abandon des avantages pour tous les clients etc. Malgré tous ces réajustements, la Fnac qui doit affronter les crises comme les autres n'atteint pas les niveaux de résultat que souhaite son actionnaire principal qui cherche à la vendre.
En revanche l'enseigne perd peu à peu ce qui l'a longtemps distinguée parmi les autres enseignes de distribution, au point que sa concurrence "naturelle" résiste bien (la librairie), ou qu'une nouvelle se développe (les espaces Leclerc ou les disquaires indépendants sur Paris comme le rapportait Le Parisien récemment).
Le Monde souligne que, les temps étant difficiles, la vente n'est pas à l'aube d'être conclue. La question qui se pose et que j'ai déjà évoquée ici reste donc celle de la Fnac dans le court terme.
la question est donc celle-là : comment gérer l'attente d'une vente prochaine (et donc maintenir une rentabilité attractive) tout en faisant face au développement de la concurrence (qui implique des investissements) ?
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Rédigé par : Potenta | 08 avril 2010 à 09:23