Dans un article publié hier, La Dépêche révèle que, selon une enquête de Q&A Research & Consultancy trois enseignes avaient été primées chacune dans une catégorie différente; ikéa dans la catégorie décoration et grand magasin, Leclerc, dans la catégorie supermarché et la Fnac, dans la catégorie... électronique.
Sans remonter très loin dans le temps (une dizaine d'années) la musique à elle seule représentait +30% du CA de la Fnac et l'enseigne était considéré comme la première librairie de France. Bien sûr, la crise du cd et du dvd n'a pas arrangé les affaires de l'enseigne. Mais il est incontestable que c'est un choix volontaire de ses dirigeants d'alors, Denis Olivennes en tête, de faire prendre à la Fnac le virage des "contenants" plutôt que de repenser son rôle dans la vente des "contenus" et d'en accélérer la chute en réduisant la largeur et la profondeur du choix, en faisant la part belle aux opérations commerciales sans valeur éditoriale ajoutée (10 dvd pour 50€ etc.).
Si on s'arrête à l'enquête en référence, pour les français sondés cette politique est un succès. Mais est-ce que cette politique sera suffisante pour maintenir la Fnac face au pure player on line et à la puissance des comparateurs de prix? Si on en croit la décision de son actionnaire principal on peut avoir des doutes.
Les commentaires récents