Dans l'affaire Google vs l'édition française, le silence des représentants de la librairie indépendante me surprend tous les jours un peu plus.
Sachant qu'il en va de sa survie, on comprend que l'édition se mobilise pour maintenir le droit d'auteur et la possibilité de fixer des prix de vente garantissant une clé de répartition satisfaisante pour les différentes parties concernées, aujourd'hui encore au nombre de trois: l'auteur, l'éditeur et le distributeur.
Si, dans un monde du livre en voie de transformation lente (physique + numérique), le rôle de l'auteur et celui de l'éditeur (prise en charge des frais de publication, de promotion, commerciaux) ne peuvent pas être remis en question, on sait que la position du distributeur physique est particulièrement fragile. Parce que la distribution on line (pure player et grandes enseignes) prend de plus en plus de poids et que dans la chaîne du livre numérique, la place de la librairie n'est tout simplement pas encore définie. Simple oubli?
photo : http://www.arnaudfrichphoto.com/librairie-shakespeare-1.htm
Les commentaires récents