Fin du suspens. Le prix Goncourt et le Renaudot ont été attribués à 13h. Le premier à Atiq Rahimi pour son roman Syngué sabour. Pierre de patience, édité chez P.O.L.
, le deuxième à Tierno Monénembo pour "Le roi de Kahel" (Seuil)
.
Après l'attribution du prix Médicis à Jean-Marie Blas de Roblès pour «Là où les tigres sont chez eux» (Zulma)
, le Femina à Jean-Louis Fournier pour «Où on va, papa?» (Stock)
et le Femina de l'essai à Voix off de Denis Podalydès (Mercure de France)
, le Renaudot est donc le seul prix qui couronne un livre qui ne fait pas partie des 700 romans de la rentrée littéraire et, à fortiori, qui ne fait pas partie des cinquante ouvrages de mon tableau (voir note du 29 aout). Autre remarque, c'est un roman qui, depuis sa sortie le 30 avril dernier, a reçu un accueil critique très discret.
Est-ce qu'il y a une leçon à en tirer ? Une chose au moins ; la course pour les prix littéraires ressemblent plus à un sprint qu'à un marathon et mieux vaut ne pas louper le départ.
Dernière surprise possible, l'Interallié le 18 novembre prochain.
PS ; C'est volontairement que je ne mets pas de liens vers des livres vers des sites marchands puisque, normalement, vous trouverez tous ces ouvrages en piles (?) chez le premier marchand de livres venu.
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